quand on cherche

Il y a quelques jours on me demandait, dans l'intimité de quatre murs bouclés d'une porte, si c'étaient les rencontres qui m'intéressaient quand je vais flâner. La question était si simple qu'elle m'a pris au dépourvu.

- Non, plutôt les choses...

Sur le coup, cela m'apparaissait juste. Mais je rencontre des gens, quand je marche, ces soirs où je décide de poursuivre les derniers rayons du soleil - coin Sherbrooke et Hogan. Je leur parle, mais seulement du regard. Maintenant, en fouinant dans ces textes laissés ici et là depuis un an, la réponse se révèle fausse. Si, les rencontres sont au coeur même de ce que j'écris, ces rencontres n'adviennent que dans l'écriture - je n'ai découvert l'importance de ces relations que tout dernièrement. Tant mieux, c'est au moins ça de fait.




*

Il y a quelques jours j'ai assisté à une belle scène, coin Dézéry et Rouen. Un rayon de soleil à travers une fenêtre, une bande de lumière sur une peau brune, les cris de joie d'un enfant. J'avais tous les mots pour l'écrire - l'écrire autrement, mais il manquait un mot pour tout lier. Porcelaine.