Ne plus se sentir. Ne plus être à soi tout à coup dans le silence et le demi-noir de la nuit.
*
Entendre la coulée de l’air sur les pales du ventilateur qui se coince dans la poussière du grillage.
*
Entendre jusqu’au crépitement d’une bulle d’air dans un fil électrique.
*
Le tic-tac de l’horloge dans la cuisine, le claquement de porte d’une voiture, le craquement des joints de plâtres dans les murs. L’automne qui s’en vient.
*
Les griffes d’un chien dans la ruelle. Le vent qui pousse contre la fenêtre.
*
Ne plus sentir son corps, seulement les couvertures et leur chaleur. Le froissement de la couette. Ne pas sentir le matelas ni l’oreiller – être soudain paniqué. L’angoisse de ne plus être à soi. Être dans la substance des choses.
*
Des plumes de plomb dans l’oreiller, une tête de plumes et vice-versa.
*
Une odeur de friture, aujourd’hui, en revenant dans le quartier.
*
Ne plus (s)avoir sa peau. Masse de chair qui bat de cœurs multiples. Cœurs qui fondent, qui coulent dans les interstices du plancher.
*
Se lever lentement pour ne pas brusquer les mots.
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Entendre la coulée de l’air sur les pales du ventilateur qui se coince dans la poussière du grillage.
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Entendre jusqu’au crépitement d’une bulle d’air dans un fil électrique.
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Le tic-tac de l’horloge dans la cuisine, le claquement de porte d’une voiture, le craquement des joints de plâtres dans les murs. L’automne qui s’en vient.
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Les griffes d’un chien dans la ruelle. Le vent qui pousse contre la fenêtre.
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Ne plus sentir son corps, seulement les couvertures et leur chaleur. Le froissement de la couette. Ne pas sentir le matelas ni l’oreiller – être soudain paniqué. L’angoisse de ne plus être à soi. Être dans la substance des choses.
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Des plumes de plomb dans l’oreiller, une tête de plumes et vice-versa.
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Une odeur de friture, aujourd’hui, en revenant dans le quartier.
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Ne plus (s)avoir sa peau. Masse de chair qui bat de cœurs multiples. Cœurs qui fondent, qui coulent dans les interstices du plancher.
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Se lever lentement pour ne pas brusquer les mots.