voyage


Ils étaient là, debout, comme deux solitudes parallèles. Après avoir tant ri, tant dansé, ils se tenaient maintenant là, un peu idiots, à préserver le peu de bonheur qui leur restait au creux du cœur.

Une souris d’Angleterre leur avait déjà dit que ce sont les chemins qui nous inventent, qu’il faut laisser parler les pas. Lui avait choisi son complet de lin. Elle, sa plus belle robe à pois. Puis ils sont partis, silencieux, vers les rivages incertains de L’Espérance.