mains

Rue Saint-Denis. À l’ombre du clocher de l’Université. Assis sur le plus haut degré de l’escalier, un jeune homme à casquette et manteau rouges où reposaient quelques poussières de joies passées.

Les deux mains au visage, maintenant. Traits tirés, dos voûté – des chaussures neuves qui devraient s’user un jour, mais qui à cet instant attendaient.

Je l’ai regardé longtemps, de mon côté de la rue, main dans la main avec cette soucieuse indifférence devant les choses. Une lenteur assumée partagée avec un brin de fatigue.

Le rouge qui tirait sur le gris. Sur son front ses mains se sont croisées, coudes aux genoux, le coin des lèvres en pleurs.